tangue encore.
Depuis le mois de février, date de la visite d’Eto’o en
Guinée pour ce projet, il n’y a rien ou
presque rien eu dans cette affaire à se mettre sous la dent. Du coté des
autorités guinéennes, c’est motus et bouche cousue.
Ahmed Sékou Camara qui est à l’initiative de ce projet
confirme cette évolution latente du dossier dans les tiroirs du gouvernement
guinéen. « Il y a à peu près un mois, j’ai été appelé par le ministre de
la jeunesse qui m’avait promis de me rappeler dès à son retour de voyage. Nous,
quand je dis nous, je parle de monsieur Samuel Eto’o et moi-même, nous sommes
prêts pour ce centre de formation. Nous attendons que le gouvernement nous
fasse signe afin qu’on discute » explique-t-il.
La Guinée n’a jusque là pas de centre de formation de
football. Cela n’est plus une information et le recul de la Guinée sur la scène
africaine s’expliquerait en grande partie par cette situation. C’est du moins l’avis
de plusieurs observateurs.
La réaction du gouvernement se faisant toujours attendre, la
situation fait monter Ahmed de Paris sur ses gongs. « Je pense que le
gouvernement devrait se réveiller, se rendre compte de ce que nous apportons à
cette jeunesse, de ne pas toujours attendre qu’on vienne derrière leur courir
après pour ce qui est quand même le bien-être de la jeunesse » s’offusque-t-il.
Une chose reste évidente, c’est la nécessité aujourd’hui de
trouver aux jeunes guinéens un centre de formation de football afin d’enlever
le football dans la rue et le ramener à l’école. Cela se fera-t-il avec ce
projet et dans les délais annoncés ? La question reste posée.
Affaire à suivre…
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